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mercredi 14 mars 2012

Hypocrisie...



Pour moi l'art,
Ce n'est pas comme un steak,
Une pizza ou un litre d'essence.


Ce n'est pas un doute financier plein de remords,
Miam miam des mots de merde,
Ça n'a plus aucun sens.


Quand il y a des profiteurs,
Des gens en manque d'attention,
Qui mentent en se disant humbles et etc.
Mais qui bandent à faire la couverture de l'heure.
Permettez-moi de les voir les rats,
Les cordes vocales sans convictions.




On s'en fout de ton chien et de tes malheurs,
On s'en fout, Il y a du monde qui crève.
Réveilles-toi, putain.
Arrêtes de boire comme un pochetron,
Parce que c'est plus que tes espoirs que t'es en train de noyer.


Tu ne crois pas que c'est la réalité,
Bla bla bla, c'est ailleurs et tralala,
On y peut rien, qu'est-ce que ça change...
Ta gueule, ta gueule, tu ne te rends pas compte de ce que tu dis.
On parle d'autres humains comme toi là,
T'aimerais qu'on te laisse crever sans choix ?


Personnellement, j'y crois pas,
Donc, quand j'entends ça
Disons que je me poses de sérieuses questions,
C'est quoi réellement tes intentions ?


J'suis loin des oeillières et de la religion
Mais c'que tu fais, ça s'approche plus de ce qu'est un démon,
Que de la vertu et de la fausse morale que tu mets de l'avant.
Laisser mourir c'est pareil comme de tuer.


Même résultat, mais les mains propres,
Bien à l'aise comme un Ponce Pilate.
Docile serviteur d'un empire qui ne pense pas.
Vous êtes responsables, de vos choix.


Quand j'entends et je vois ça,
Je ressens une certaine haine en moi,
Un mélange de dégoût et d'espoir trahi.
Une certaine rage incomprise.


Je me sens moi-même enfermé dans votre cage,
Ça sent mauvais d'hypocrisie,
Des fois, j'ai même le goût,
D'en faire de la merde aussi et de lacérer certains visages,
Mais, contrairement à bien d'entre-vous...
Pour la violence, j'ai le plus haut dégoût.


Je tiens à mes semblables,
J'vais pas me cacher la tête dans le sable.
Je ne me voilerai pas la face.
Dire des conneries puis tout ignorer,
Ignorer la mort juste sous mon nez.