Aucun mot n'est plus...

Dix Secondes...

Des paysages,
Des éclats de lumière.
Du bleu ciel,
Des nuits étoilées,
De l'air
Images fanées,
Sens qui me rappellent
En échos effrénés
Ce que tu étais belle.

Des couleurs immobiles,
Figées dans le temps
Une mémoire fatiguée de tous ces sentiments contradictoires
Qui tournent et qui tournent
Sans jamais se lasser
Je n'ai que dix secondes pour oublier, tout oublier
Pour t’oublier.

Oublier qui tu es,
ce que tu faisais là
Oublier que je t'aime,
toi qui étais ma joie
Pour continuer à vivre
Pour esperer pouvoir continuer à vivre sans toi.
Sans ta presence à mes côtés.

Dix secondes
pour ne pas avoir à me souvenir.
Pour ne pas regretter.
Pour continuer à vivre.
Et t'oublier.
J'ai besoin de t'oublier.
Laisse-moi t'oublier.

Nous étions allongés.
La chaleur de ton corps...
Serrée près, contre moi.
Comme si nous ne faisions plus qu’un avec le reste du monde.
Et moi, l'homme,
le plus fort,
Me sentant rassuré
De ta présence à mes côtés..

J'ai dix secondes pour oublier
Tes yeux qui brillaient à chaque sourire
Ta mine légère lorsque tu étais triste
Et puis toutes ces petites choses que tu faisais
Et qui me faisaient rire, tes habitudes bizarres

J'ai dix secondes car je ne veux pas me rappeler
Ne pas avoir à regretter ces moments si courts à tes côtés.
J'ai dix secondes pour t'oublier
Pour t'effacer de ma mémoire.
Pour oublier, pour t’oublier...

Laisse-moi t'oublier...

I sit here, contemplating my thoughts...

I sit here, contemplating my thoughts…

The window, a canvas of life

The silhouettes of scenery in my line of view

Lost in the colors surrounding my imagination

The sun, a beam of smiles set in the sky

The moon, highlighting the midnight hues of mystery

The stars, glittering messages dominating the night

The sky, a royal paint spread before my eyes

The wind, dancing gusts of power in the air

The clouds, pillows shadowed in illusive shapes

The rain, hail, snow, droppings of beauty

The atmosphere, breath symbolizing life

The trees, tall sculptures of natural joy

The bushes, home to hiding creatures

The flowers, blooming canvases of color

The grass, green snippets of homage

The dirt, soft trails to follow

The roads, handmade paths of craft

The sand, soft massages laid by the ocean

The water, delicious necessity replenishing our minds

I sit by this window

Staring at the picture painted in front of me

Colors and images swirling to form solidity

Underrated illusions of my world…

Dans un amas...

Dans un amas de couleurs et de formes
Qui se déplacent à toute allure,
volent dans ma tête,
volent dans mon cœur.


Une musique,
Rapide,
pleine de courbes,
de vitesse,
de frénésie,
débordante de sons...
J'ai peur...


Le monde bouge à toute allure
Et tu es là...
une femme,
dans ce tourbillon,
mais tu es nette,
tu existes.


Tu surgis de cette musique,
de ces couleurs.
Tes yeux d'abord...
qui en faisaient pourtant partie...
cheveux foncés,
boucle...


Et tu es belle.
Et tu es belle.
Je suis fort,
j'ai tellement de force en moi,
si tu savais,
puisque tu es là...
Et tu es là.


Tout doucement tu commences à parler.
Un souffle sur cette mélodie imaginaire.
Les notes qui volent,
qui glissent.


Les sons autour.
Et les couleurs.
Et ces couleurs...
Les mots défilent mais c'est Ta voix.
Ce sont Tes lèvres.


Ton souffle que je sens de trop loin...
et si près de moi.
Ton parfum que je respire...


Et je ne t'écoute même pas.
Je ne regarde que tes lèvres...
et tu es belle...
que tu es belle...

Un seul être vous manque...

Certaines fois quand vous feuilletez un album photo, on ne peut que remarquer que certaines personnes ne sont plus là et leurs absences est d'autant plus cruelle parce que tu ne les reverras qu'après un bout de temps (et là je ne parle pas de mort mais seulement de depart)!!!

Dan, Fabrice, Sandy, Ashnee et Aisha (qui est en vacances a Maurice après plus d'un an d'absence)...

"Un seul être vous manque et tout est dépeuplé"
Que dire après ces mots si justement trouvés
Comment décrire l'ennui qui vient m'anéantir
Lorsque je dois rester si loin de ton sourire

Je ne peux réprimer les multiples soupirs
De mon âme accablée, qui sans toi tourne et vire
Cherchant quelqu'intérêt à la vie qui l'entoure
Et n'en trouvant aucun sinon compter les jours

Etendue sur le sable, je passe de longue heures
A attendre, patiente, que le sommeil m'envoie
Vers le monde des songes qui m'offre le bonheur
De te rejoindre enfin, et d'être près de toi.

Quand la fraîcheur du soir m'éveille doucement
Etourdie je retrouve le manque et ses tourments.
Le murmure des vagues, les caresses du vent
Me bercent comme une mère consolant son enfant.

de Lamartine

Miroir...

J'ai un miroir dans la tête...
Je ne vois que derrière moi...
Parfois quand je relève la tête je m'aperçois.

Je ne vois alors plus que moi,
Une âme troublée par tant de peine,
Un être plein de défauts.

J'ai un miroir dans ma tête
Qui m'empêche de voir
Autre chose que moi
Et ce n'est pas moi...

...

Et tout à coup je l'aperçois…
La femme de ma destinée
Elle est en train de s'en aller...
Je ne l'ai même pas vue arriver…
La rattraperais-je un jour ?

...