Sur une page blanche

De longues heures d'errances
Tendant unir mots et délivrance.
Le temps est de passage
Pleure pour souiller la page
Fuir mon encrier
Des maux à vouloir crier.
Je reste là béat
La tête appuyée sur cette feuille
Mon cœur s'effeuille
Ma main contre aléa.
Je n'ai plus rien à dire
Précisément rien à redire
Mes pensées s'envolent
Mes douleurs survolent.
Maudire pour mieux écrire
Est-ce la force de la page
Ne dois-je pas décrire
Mes mots suspendus aux nuages !
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